La Minute Crooner Attitude
Carlos Ghosn et Gabriel Matzneff dans les méandres de l’admiration coupable
Un ami philosophe me le répète sans cesse, non l’homme n’est pas bon, et si tant il est vrai que l’enfant naît pur, au fur et à mesure de son insertion sociale il perd de sa pureté. Une fois ce constat philosophique effectué, force est de constater que deux hommes, qui viennent de défrayer la chronique, font naître chez pas mal d’entre nous une forme d’admiration que je n’ai pas à juger dans cette chroniquette.
Oui, que les fantoches de la télé et de la radio, laissent au gens sérieux le soin de disserter sur l’actualité grave, c’est mieux.
Ce que je veux simplement constater avec vous c’est que Depuis que Carlos Ghosn s’est évadé du japon, fuyant la justice implacable de ce beau pays, il force l’admiration de pas mal de nos congénères. C’est-à-dire qu’on ne lui reproche plus d’être un méchant patron avide de bonus financiers, mais qu’on le voit désormais en héros, super français, capable de dire zut au despotisme nippon.