Impressions d’un badaud contemplatif au Festival de Cannes
Certains qui nous écoutent le savent car ils ont sagesse et expérience, plus on vieillit et plus on regarde avec philosophie ses congénères et plus on relativise l’urgence. A 24 ans, à mes débuts à France Inter j’étais déchaîné : j’allais au festival du film américain de Deauville et je voulais avoir à mon micro toutes les plus grandes stars, certains m’ont détesté pour cela. Aujourd’hui, en tant que directeur d’une nouvelle radio haut de gamme, je ne cours plus avec mon micro à la main, fini tout cela : efficace mais sans frénésie. Mon weekend à Cannes fut riche en rencontres, mais je n’ai pas cherché à tout prix à rencontrer Leonardo Di Caprio car je sais maintenant que cet excellent professionnel vient à Cannes pour satisfaire à des obligations de promotion et quand ces obligations sont faites, il a le choix de partager de bons moments avec ses amis ou sa famille, dans un yacht tenu secret.