Comment s’écrit un crooner ? L’étymologie du terme et ses origines dans la musique
Le terme « crooner » est largement utilisé dans le monde de la musique, notamment pour désigner des artistes emblématiques du jazz, du swing et de la variété. Mais que signifie réellement ce mot ? D’où provient-il et comment a-t-il évolué pour décrire un genre musical spécifique ? Dans cet article, nous plongeons dans l’étymologie du mot crooner et son évolution historique.
Qu’est-ce qu’un crooner ?
Le mot « crooner » trouve ses racines dans le terme anglais « to croon », qui désigne l’action de chanter d’une manière douce, chantonnée et intime, souvent en murmurant. L’origine de ce mot remonte au début du 20e siècle, dans les années 1920 et 1930, où les chanteurs adoptent une technique vocale plus douce et mélodieuse, contrastant avec les voix puissantes et opératiques qui dominaient jusque-là.
Le terme « croon » était d’abord utilisé pour décrire un style vocal particulier, celui des artistes qui chantaient de manière presque murmurée, créant une atmosphère intime et proche de l’auditeur. Mais comment ce terme a-t-il évolué pour désigner les célèbres crooners que nous connaissons aujourd’hui ?
Les origines du mot et son évolution dans la musique
L’étymologie du mot « crooner » est directement liée au mot « croon ». À l’origine, « croon » faisait référence au fait de chanter doucement, parfois en fredonnant ou en murmurant, comme pour créer une connexion intime avec l’auditeur. Au fil des années, ce terme s’est popularisé dans l’industrie musicale, notamment dans les années 1930, lorsque des artistes comme Bing Crosby, Frank Sinatra et Rudy Vallée ont adopté cette approche vocale unique.
Ces artistes ont réussi à capturer l’esprit du crooning en créant des chansons qui invitaient à l’introspection et à la sensualité, en utilisant des arrangements plus simples et des voix plus douces. Ainsi, le terme « crooner » est devenu synonyme de chanteurs qui utilisaient une voix calme, expressive, mais aussi émotionnelle, capable de toucher le cœur de l’auditeur.
Pourquoi ce terme est-il important pour la musique ?
L’étymologie du mot « crooner » montre comment une simple technique vocale a contribué à la définition de toute une époque musicale. Les crooners ont marqué l’histoire de la musique populaire, notamment dans les genres du jazz, du swing et de la variété. Leur approche vocale a influencé des générations d’artistes, et leur impact perdure aujourd’hui.
Le crooning a permis une évolution de la musique en s’éloignant des performances bruyantes et dramatiques pour privilégier une forme de musicalité plus intime et raffinée. Cette évolution a également modifié la manière dont la musique était enregistrée, avec l’introduction de micros plus sensibles permettant aux artistes de chanter plus près de l’appareil, renforçant ainsi l’intimité de leurs prestations.
Comment cela impacte-t-il la musique contemporaine ?
Aujourd’hui, le terme « crooner » évoque encore des images de glamour et de raffinement, des caractéristiques qui attirent particulièrement un public CSP+ français. Ce genre musical continue de fasciner, avec des artistes modernes comme Michael Bublé ou Norah Jones qui perpétuent cette tradition du crooning. L’impact de ce terme se fait ressentir dans de nombreux genres de musique, où la recherche de l’intimité et de la douceur reste un idéal.
En somme, l’étymologie du mot crooner et son évolution historique dans la musique nous permet de comprendre l’importance de cette technique vocale. Elle a non seulement façonné une époque musicale, mais continue également d’influencer les tendances musicales actuelles, offrant aux auditeurs une expérience émotionnelle unique.