Biographie de Tom Jones
Tom Jones : la voix qui a enflammé les scènes du monde entier
Tom Jones est peut-être le plus grand interprète de musique populaire du monde ! et vous ne le saviez pas ! Écoutez donc son concert live au « Ceasar’s palace » ou au « Flamingo » de Las Végas et vous serez littéralement galvanisés !
« Ladies and Gentlemen, this …is…. Tom JONES! »
L’orchestre attaque un monumental succès de la soul music et aussitôt entre dans l’arène le tigre du show business ! Chemise en soie ouverte, crinière noire, pectoraux déployés, ce grand félin, créant l’hystérie dans la salle, va passer allègrement de la soul au style Crooner pour revenir à la pop et finir en apothéose sur un rock endiablé ! Entre-temps il aura fait rire la salle entière et offert ses lèvres à une bonne partie de l’assistance féminine qui en aura profité pour récupérer des mouchoirs mouillés par la sueur et les phéromones de l’animal de fête !
Et Tom Jones chantait… « help yourself »
Nous sommes en 1969, Tom Jones est au fait de sa gloire, le célèbre Flamingo de Las Vegas est plein à craquer et tout le monde vient admirer « le tigre ». Cet enregistrement, « Live in Las Vegas at the Flamingo » montre la folie électrique de ces moments : les guitares électriques et les pédales « woah woah » côtoient les rangées de cuivres !
Il faut savoir que ce rude Gaillard, fils de mineur, n’a pas peur de se mettre à l’ouvrage ! Thomas John Woodward est né 7 juin 1940 à Pontypridd, une petite ville du sud du Pays de Galles. Il y fera ses débuts, dans les pubs et les bars, sous le nom de « Tommy Scott et les Senators » : à cette époque, Tom met déjà le feu avec des standards du rock tels que « Great balls of fire ». Marié très jeune, comme tout bon ouvrier, il aura un fils dès 1954 : ce fils, « Mark » est aujourd’hui devenu son manager et c’est lui, essentiellement, qui a relancé sa carrière mondiale. Mais revenons au pub de Pontypridd : un soir, le grand Gordon Mills (producteur, compositeur, auteur à succès de l’époque, également producteur de Engelbert Humperdinck ou Jonh Rowles) entre dans le pub et reste pantois devant le charisme du chanteur…
En 1964, après quelques tentatives ratées, ils enregistrent ensemble le tube « It’s not unusual » : trois mois plus tard, la chanson est numéro 1 des charts anglais, balayant sur son passage les Beatles et autres Rolling Stones !
Les ménagères anglaises de moins de 50 ans voient en lui l’homme viril parfait, capable de faire dans la douceur aussi ! La bête de sexe chantante fera illusion jusqu’en 1974, date à laquelle le magazine VOGUE le désigne comme le type de plus sexy du Monde. Dès les années 80, Tom Jones paiera fort cher ses tenues cintrées et ses apparitions épilé en plein concert. Il va devenir sa propre caricature dans des concerts « kitsch » pour des parterres entiers de quinquagénaires permanentées !
Et Tom Jones chantait…. « Fly me to the moon »
Magistrale interprétation de ce grand Standard de Sinatra par le félin sur un arrangement entièrement nouveau, comme pour prouver que Tom Jones, au-delà des paillettes et des chemises à jabots pour vieilles admiratrices suisses-allemandes est un génial interprète.
Quand Tom Jones revient sur les scènes internationales en l’an 2000, peu de gens savent qu’il est, chaque année, en concert plus de 200 jours par an à travers le monde et ce, depuis les années 60 ! En fait, ce fils de mineur, attiré par la célébrité et la fortune, s’est très vite laissé griser par les sirènes hollywoodiennes. Après quelques grands succès en Angleterre dans les années 60 (« What’s new pussycat », « I’ts not unusual », « Help Yourself » …) et l’interprétation de quelques chansons de la série « James Bond », le sexy Tom Jones devient un produit marketing idéal pour l’Amérique. Il va aller s’y installer dans les années 70 pour devenir l’une des stars de Las Vegas. Il signera, par la suite, un contrat malheureux de 5 albums « country » avec la firme Mercury, qui le bloqueront pendant presque toute les années 80, l’écartant définitivement d’un certain nombre de scènes européennes.
Ayant quelque peu négligé la création artistique pour se jeter corps et âme dans l’industrie des tournées à flux tendu, Tom Jones a fait fortune mais a perdu en notoriété mondiale. Faisant peu à peu oublier au public international, la folie de ses concerts et shows télé et l’incroyable dynamique de ses interprétations. Il va reparaitre en 1989 grâce à un groupe nommé « Art of noise » qui comprend très vite que ce chanteur est un monstre sacré. Sa reprise de « kiss » (le succès de Prince) sera magistrale. Entretemps, tout une série de jeunes artistes anglais et américains (de Robbie Williams au metteur en scène Tim Burton, qui le fera tourner dans son célèbre « Mars Attak ») comprennent que ce type est « culte ».
« Quand j’étais teen-ager, j’étais impressionné par Elvis, Jerry Lee Lewis, Little Richard, Fats Domino. Après, quand j’ai fait des émissions de télé, j’ai pu inviter mes idoles. Avec Elvis on chantait en privé, on a pas pu faire de disques car le Colonel Parker ne voulait pas de duos ! » (Tom Jones)
En 1998, Tom Jones reçoit un « Britt award » pour sa contribution au film « Full Monty » (dans lequel il interprète la reprise de « You can leave your hat on ») : c’est Robbie Williams qui lui remet le trophée et ensemble, ils électrisent la cérémonie sur un vieux succès de la soul music : c’est l’hystérie une fois de plus dans la salle ! Dès lors, tout le monde dit oui pour participer à un album de duos intitulé « Reload » et dans cet album, figure un titre à la rythmique lourde, orchestré par un certain Mouse T, ce titre c’est « Sex Bomb » ! Et revoici le vieux tigre reparti sur les routes du monde entier !
Le 20 février 2003, Tom Jones a été couronné par les fameux « Britt Awards » pour y recevoir l’ultime consécration « Outstanding contribution to the british music industry ».
Il aura fallu plus de quarante années pour comprendre qu’une bête de scène pouvait être également quelqu’un de délicieux à fréquenter, plein d’humour et de gentillesse. N’ayez plus honte, lecteurs, mettez du Tom JONES dans vos discothèques et dans le réservoir de chaines hi-fi de vos voitures anglaises !
Le cd à écouter…… « Live at the Caesar’s Palace»
Discographie de Tom Jones
1965 : Along Came Jones
1965 : What’s new pussycat?
1966 : A-Tom-ic Jones
1966 : From the Heart
1966 : Green Green Grass of Home
1967 : Live at the Talk of the Town
1967 : Funning familiar forgotten feelings
1967 : 13 Smash Hits
1968 : Delilah
1968 : Help Yourself
1969 : This Is Tom Jones
1969 : Live at the Flamingo Las Vegas
1970 : Tom
1970 : I Who Have Nothing
1971 : She’s A Lady
1971 : Live at Caesar’s Palace
1972 : Close Up
1973 : The Body and Soul of Tom Jones
1973 : Tom Jones Greatest Hits
1974 : Somethin’ Bout You Baby I Like
1975 : Memories Don’t Leave Like People Do
1976 : Tom Jones Sings 24 Great Standards
1976 : Love machine
1977 : Say You’ll Stay Until Tomorrow
1978 : What A Night
1979 : Do You Take This Man
1979 : Rescue Me
1981 : Darlin’
1982 : Tom Jones Country
1983 : Don’t Let Our Dreams Die Young
1984 : Love is on the radio
1985 : Tender loving care
1987 : Matador – The Musical Life of El Cordobes
1987 : It’s Not Unusual
1989 : At This Moment
1991 : Carrying A Torch
1994 : The Lead And How To Swing It
1998 : From The Vaults
1999 : Reload
1999 : Ain’t That A Lot Of Love
2000 : Age Of Reason
2001 : Tom Jones Has Got The Feeling
2002 : Mr. Jones
2003 : Greatest Hits
2003 : The Definitive Tom Jones 1964-2002
2004 : Tom Jones and Jools Holland
2005 : Together In Concert
2006 : Stoned in Love feat Chicane single
2008 : 24 Hours
2010 : Praise & Blame
2011 : Baby please make a change
2012 : Spirit in the Room
2015 : Long Lost Suitcase