Norah Jones
Norah Jones né sous Geetali Norah Jones Shankar naît le 30 mars 1979 à New York aux Etats-Unis. Depuis son enfance, Norah Jones baigne dans un doux climat musical.
Sa mère qui apprécie particulièrement le jazz et son père le célèbre joueur de Sitar Ravi Shankar, l’initient rapidement à la chanson.
Norah Jones est élevée seule par sa mère dans la banlieue de Dallas où elles déménagent alors que la fillette n’a que 4 ans. Elle entretient des contacts réguliers bien que rares avec son père jusqu’à ses 9 ans, qui s’interrompent jusqu’à ses 18 ans, âge auquel elle découvre sa demi sœur cadette de deux ans Anoushka, joueuse de sitar comme son père. Norah, elle, a suivi une autre voie. Une vie familiale décousue dont l’artiste n’aime pas parler et qui loin de la fragiliser lui donne un caractère bien trempé.
A l’âge de 16 ans, elle décide de prendre le nom de Norah Jones, se détachant de ses origines paternelles.
A l’âge de 5 ans, elle chante dans la chorale de l’Eglise et se met au piano deux ans plus tard, sans oublier un petit essaie au saxophone au collège.
Sa mère fan de jazz, de soul et de blues, c’est donc Aretha Franklin, Ray Charles et Billie Holiday qui ont bercé son enfance. Mais ce n’est qu’à l’adolescence que Norah Jones choisit le jazz comme étant sa voie. Elle intègre la Booker T. Washington High School puis l’Université du Texas nord où elle se spécialise dans le piano jazz.
Elle remporte plusieurs concours pour étudiants, dont le prix Down Beat Student Music Award pour la meilleure chanteuse jazz et la meilleure composition originale en 1996.
Trois ans plus tard, diplôme en poche, elle décide de tenter sa chance à New York, s’enivrant de l’ambiance des clubs de jazz. Elle se produit fréquemment avec le collectif trip-hop Wax Poetic avant de former son propre groupe.
Norah Jones et ses musiciens envoient une démo à la célèbre maison de disque Blue Note en 2001. C’est à ce moment que la bonne fée se penche sur sa tête puisque le légendaire label lui offre un contrat.
Un an plus tard elle sort son premier album Come Away With Me, subtil assemblage de jazz et de blues, et de compositions originales et de reprises qui connait un immense succès, totalisant 20 millions d’exemplaires écoulés, soit la plus forte vente de la décennie. Ce premier essaie est récompensé par cinq Grammy Awards, assorti d’un titre phare « Don’t Know Why ». Courant 2002, la chanteuse est invitée pour un duo avec André 3000 Take Off Your Cool sur l’album d’Outkast, Speakerboxxx/The Love Below.
Norah Jones enregistre ensuite avec The Peter Malick Group et réalise un duo avec Ray Charles, « Here We Go Again » en 2004, et partage une prestation scénique avec Bob Dylan pour le dixième anniversaire du site Amazon.
En 2007, elle s’essaye au cinéma dans My Blueberry Nights, de Wong Kar-Wai, avec son album Not Too Late, qu’elle révèle son talent d’auteur-compositeur puisqu’elle en écrit ou co-écrit avec son bassiste la totalité des morceaux. Avec cet album plus personnel et plus en accord elle-même, cette artiste accomplie s’est installée pour longtemps dans le monde du jazz.
En novembre 2009 sort The Fall. Le quatrième Opus de Norah Jones se fait plus sombre que ses prédécesseurs.
Produit par Jacquire King, il accueille Marc Ribot et Joey Waronker. Un an après, la compilation Featuring… rassemble les duos de la chanteuse au timbre enchanteur. En 2011, Norah Jones participe à trois titres de l’album Rome de Danger Mouse et Daniele Luppi. Elle retrouve Danger Mouse sur son cinquième album paru en 2012, Little Broken Hearts, qui la voit quitter son style de reprises jazz pop confortable pour un ensemble de compositions en duo avec le producteur.
Norah Jones entame ensuite une collaboration avec le chanteur et guitariste du groupe Green Day, Billie Joe Armstrong. Tous deux enregistrent un album de reprises du duo The Everly Brothers, Foreverly (2013), toutes issues de l’album de 1958 Songs Our Daddy Taught Us. En 2014 suit un album de reprises en trio par Puss N Boots, qui réunit Norah Jones, Sasha Dobson et Catherine Popper. Le sixième album solo de la chanteuse, Day Breaks, voit le jour en 2016. Il comprend neuf de ses compositions et trois reprises dans le style piano-voix de ses débuts. En 2018, la musicienne entreprend un nouveau projet avec la sortie mensuelle d’un titre avec différents collaborateurs comme Jeff Tweedy, Thomas Bartlett ou Emily Fiskio, conduisant à la sortie en avril 2019 du mini-album Begin Again, qui reprend ces six chansons plus une inédite.