Liane Foly
Eliane Falliex connu sous le nom de Liane Foly est né le 16 décembre 1962 à Lyon. Passionnée de musique dès son plus jeune âge elle doit cette vocation à ses parents mélomanes et musiciens. Commerçants de profession, les Falliex sont également responsables du Black and White, un petit orchestre se produisant dans les fêtes de la région. Le frère et la sœur de Liane Foly participent à cette orchestre familial, à la batterie et au piano, Liane Foly intègre naturellement la troupe, en tant que chanteuse, à l’âge de douze ans.
Très douée pour retenir les paroles des chansons, la jeune fille s’affirme rapidement comme une chanteuse accomplie, capable d’interpréter des dizaines de titres chaque soir.
Durant son adolescence, Liane court les clubs et les bals, et acquiert une réputation à l’échelon local : cette intense activité ne va pas sans dégâts collatéraux, et la chanteuse âgée de 18 ans doit se faire opérer des cordes vocales.
Après ce coup d’arrêt que subit la jeune chanteuse, elle reprend ses activités, en alternant ses prestations dans les salles de spectacle avec des activités d’animatrice de radio.
En 1983, sur la foi d’une petite annonce elle fait la rencontre du parolier Philippe Viennet et du musicien et arrangeur André Manoukian. Ce dernier devient son compagnon et, convaincu de l’immense potentiel de la jeune femme, entreprend de préparer son lancement. André Manoukian rebaptise Eliane du nom de Liane Foly et entreprend, avec Philippe Viennet, de lui préparer une maquette sur mesure.
Après une longue période de démarchages infructueux durant laquelle le couple Foly/Manoukian s’occupe notamment de produire des jingles publicitaires. Les Lyonnais parviennent enfin à obtenir à Paris le contact qui leur manque pour faire éclore la staritude de Liane : Virgin France accepte de prendre sous contrat la jeune chanteuse qui sort en 1988 son premier album : The Man I Love. Le succès est au rendez-vous, le public accrochant bien au charme discret de Liane Foly, et à sa voix très swing. Première partie de Claude Nougaro à l’Olympia en 1989, puis de Paolo Conte la même année, Liane Foly s’affirme comme l’un des meilleurs espoirs de la chanson française.
Apportant à la variété française sa solide technique jazzy, la Lyonnaise confirme avec son second album Rêve Orange qui lui vaut le prix Raoul Breton décerné par la SACEM, puis en 1991 la Victoire de la Musique de la révélation féminine. Le tube « Au fur et à mesure » impose sa voix chaude et sensuelle auprès du grand public.
Partie sur les chapeaux de roue, Liane Foly interprète en 1992, en duo avec Charles Aznavour, la chanson de la version française du dessin animé Walt Disney La Belle et la Bête.
En 1992, le couple Manoukian-Foly se sépare mais reste amis pour travailler ensemble sur certains projets.
L’année suivante elle sort l’album Les Petites Notes dont est tirée une version anglophone intitulée Sweet Misery. La tentative de percée du marché outre Atlantique se solde par un échec. La chanteuse est alors engagée dans son premier rôle au cinéma pour le film Sweet Mystery de Pierre-Henry Salfaty, avant d’entamer une grande tournée en 1994.
En 1995, Liane Foly sort l’album La Lumière qui reprend une chanson d’Etienne Daho « Heures Hindoues » et celle du standard « Misty » d’Errol Garner.
En 1997, Liane Foly sort l’album Caméléon sans André Manoukian ni Philippe Viennet.
En 2000, Liane Foly rebondit avec l’album Entre Nous, écrit en majorité par ses soins. Il comprend des collaborations de Gérard Presgurvic, Maxime Le Forestier et Patrick Fiori, ainsi qu’un étonnant duo avec Robert Hossein sur le générique du film Les choses de la vie de Claude Sautet (La Chanson D’Hélène).
Côté Caritatif, Liane Foly rejoint la troupe de Les Enfoirés et de Sol en Si.
En 2007, Liane Foly écrit son One-Woman-Show intitulé La folle Parenthèse où elle met à profit son talent pour l’imitation, livrant des numéros comiques et des pastiches musicaux, où elle assume plus de trente voix différentes.
En 2008, elle sort un nouvel album Le goût du désir mais Liane Foly n’en est pas moins demandée sur les plateaux télés, non pas pour ses dons pour la chanson mais pour ses dons d’imitatrices au point que sa tournée nationale est consacrée à des représentations de son one-Woman-show et pas à son album.
En 2011, elle sort la suite de son spectacle La Folle Part En Cure entre diverses apparitions au cinéma, au théâtre et à la télévision dans l’émission Génération 80 animé par Nikos Aliagas.
En 2016, elle fait un retour musical avec un album sous les auspices du Jazz en version Big Band.