Les 5 scènes cultes du cinéma façon crooner attitude
Découvrez les cinq scènes de cinéma les plus cultes dans le style crooner
Être un crooner ne se limite pas au talent de chanteur, loin de là !
Pour preuve, aux États-Unis, à partir des années 30, il était tout naturel que les chanteurs et crooners qui commençaient à avoir du succès (de Bing Crosby à Elvis Presley) ont tous fait du cinéma : ils avaient l’élégance, la prestance, le charme et la voix pour. Aussi, avec leur imaginaire romantique et leur charisme légendaire, ont-ils marqué de leur empreinte le septième part. Voici notre top 5 des scènes crooner les plus cultes du cinéma.
Al Martino dans « Le Parrain » (1972)
Dans “Le Parrain”, réalisé en 1972 par Martin Scorsese, Johnny Fontane, joué par Al Martino, est un des filleuls de Don Corleone et deviendra l’un des chanteurs les plus célèbres de l’Amérique. Inspiré par la figure de , Frank Sinatra il interprète “I Have But One Heart” lors du mariage de Connie, fille de Don Corleone. Avec sa voix suave, sa chemise à jabot et les femmes toutes sous son charme, la panoplie parfaite du crooner est réunie !
Cette chanson qui figure sur l’album de la bande originale du film a été composée par Johnny Farrow en 1945 et est l’adaptation d’une chanson traditionnelle napolitaine “O Marenariello”. Elle sera enregistrée par d’autres crooners tels que Dean Martin, Jerry Vale et Joni James puis en 2008 par le chanteur australien Alfio dans “Classic Rewinds” qui rendra hommage aux chanteurs italo-américains.
Gene Kelly dans « Singin’ In The Rain » (1952)
Plus grand film de tous les temps, chef d’œuvre de la comédie musicale, dirigé, joué et chorégraphié par Gene Kelly, “Singin’ in the rain” est le symbole du talent américain des années 1950. La chanson éponyme est devenue un hit et a été reprise par la suite par d’autres artistes tels que Sammy Davis Junior.
Cette scène sous la pluie est mythique. Gene Kelly, en acrobate de la romance (il vient d’échanger un baiser avec la belle Kathy) manifeste sa joie en chantant et en dansant. Elle montre l’étendue du talent de Gene Kelly, à la fois danseur, chanteur, chorégraphe, producteur et réalisateur. Un parfait crooner aux multiples facettes dont l’aura est, 30 ans après sa disparition, reste intacte.
Fred Astaire & Ginger Rogers dans « Swing Time » (1936)
“Swing Time” (“Sur les ailes de la danse” en français) est un film musical réalisé par George Stevens en 1936. Le duo Fred Astaire, crooner parmi les crooners, et Ginger Rogers y révèle toute sa superbe. Les anges de la danse sont touchés par la grâce et la poésie jaillit de chacun de leurs mouvements. Le numéro est répété et réglé mille fois, mais à l’exécution, on ne s’en aperçoit pas, tout semble évident et si facile.
Fred Astaire, doté d’une élégance naturelle, a collaboré aux plus beaux films musicaux hollywoodiens des années 30 au 50 et s’est même consacré à quelques enregistrements de ses chansons préférées signées Cole Porter, Irving Berlin ou Jerome Kern.
Robert Mitchum dans « La Nuit du Chasseur »
Ce classique a toute sa place dans le panthéon des films cultes crooners. Le noir et blanc créant une esthétique classieuse et raffinée, la musique originale composée par Walter Schuman et bien sûr la prestation du grand crooner Robert Mitchum. Charismatique, ensorcelant, flamboyant et ambigu, il est le prêtre Harry Powell aux phalanges tatouées des mots “amour” et “haine”. Un moment clé : cette scène où il chante dans la nuit pour attirer les enfants : Leaning, leaning, safe and secure from all alarms, Leaning, leaning, leaning on the everlasting arms. Cette chanson a été écrite en 1887 sur une musique d’Anthony J. Showalter et des paroles de Showalter et Elisha Hoffman .
Humphrey Bogart dans « Casablanca » : « We’ll Always have Paris »
C’est à Humphrey Bogart que l’on doit la création dans les années 50 du Rat Pack, ce groupe musical regroupant les crooners de Las Vegas : Frank Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Junior, Peter Lawford et Joey Bishop. C’est donc tout naturellement qu’on le retrouve dans le top 5 des scènes crooners les plus cultes du cinéma dans le mythique film “Casablanca”, réalisé par Michael Curtiz en 1942.
Film romantique intemporel, il met en scène une histoire d’amour déchirante entre Ingrid Bergman et Humphrey Bogart sur fond de Seconde Guerre Mondiale en Afrique du Nord. Dans la scène finale, Bogart est un crooner irrésistible. Habillé d’un chapeau et d’un imperméable au col relevé, la voix grave et suave, les yeux vissés dans ceux de Bergman, il lui lance en guise d’adieu cette réplique des plus mélancoliques : “We’ll always have Paris” (Nous aurons toujours Paris”).
A noter aussi la scène merveilleuse dans laquelle Ingrid Bergman chante « As Time Goes By », l’un des standards crooner les plus connus du cinéma.