Michel Drucker, l’homme qui faisait chanter les stars internationales
Michel Drucker est actuellement sur scène au Théâtre Marigny pour son spectacle « De Vous à Moi » et il est l’invité de Crooner And Friends toute la semaine
Michel Drucker n’est pas un Crooner, mais sa voix prend une résonance fabuleuse dans le micro et à la radio : en écoutant Michel Drucker, on entend les échos d’un monde rassurant et scintillant.
Michel Drucker, figure emblématique de la télévision française, est chaque week-end au Théâtre Marigny où il reçoit le public venu des quatre coins de France avec cette bienveillance qu’on lui connaît et qui, désormais, se retrouve plébiscitée par beaucoup, dans ce monde heurté. De Léon Zitrone à Johnny Hallyday, on passe un magnifique moment dans son spectacle, avec un homme qui, à défaut de parler de lui, parle de ceux qu’il aime et qu’il a reçu dans ses milliers d’émissions.
Alors pour l’émission “Crooner And friends”, nous avons demandé à Michel Drucker de nous parler de ce qu’il ne dit pas dans son spectacle, et en particulier de deux sujets étonnants :
Dans la grande époque de ces émissions de variétés, à l’image de Champs Élysées, qui nous ont distrait et fait rêver, le sourire permanent des artistes et du présentateur n’était pas forcément le signe révélateur d’une époque. Derrière les paillettes et l’insouciance, il y avait le travail, le risque et la difficulté : du presque mondial scandale de Whitney Houston vertement provoquée par Gainsbourg, en direct, aux provocations politiques chantées par Thierry Le Luron, l’affaire n’était pas toujours facile pour l’animateur préféré des Français.
Sans parler des stars à paillettes : de Joe Dassin à Michel Delpech, de Claude François à Michel Berger : derrière l’insouciance, souvent la peine amoureuse, l’incertitude du lendemain, la détresse et la solitude. Michel Drucker vous le dira, sans détours : “je n’ai quasiment jamais rencontré un artiste heureux ”. Étonnante et franche révélation.
Ces fameuses seventies, qu’on adore, étaient-elles donc à l’image du drame intérieur d’une Dalida ? D’un Mike Brant ?. Côté stars américaines, à chaque fois l’animateur vedette marchait sur un fil.
Merci Michel Drucker de nous raconter, à l’antenne, la difficulté que vous avez eue, le jour où Barbra Streisand est venue, non préparée, à chanter devant votre public. Pas facile d’avoir caché l’effort et les angoisses du direct. La télévision n’est pas un long fleuve tranquille.