Le film First Man avec Ryan Gosling un film là où on ne l’attend pas
First Man le nouveau film de Damien Chazelle, un biopic consacré à Neil Amstrong, avec Ryan Gosling produit par Steven Spielberg, sorti le 17 octobre 2018
First Man le nouveau film de Damien Chazelle avec Ryan Gosling disponible au cinéma aujourd’hui, un biopic, un voyage pour la lune avec une adaptation du roman éponyme de James R. Hansen, du tout premier homme à poser le pied sur la lune, Neil Amstrong.
Vous l’imaginez, Damien Chazelle, le réalisateur franco-américain de Lalaland obtient toute la reconnaissance de Crooner radio pour ces principaux films tels que son dernier succès planétaire.
C’est donc avec confiance que j’ai vu First Man, avec Ryan Gosling, entre autres, sur cette incroyable saga qui est celle du premier homme sur la lune.
Dès la première scène on est saisi par l’intensité de l’action, on EST Neil Armstrong, on voit à travers ses yeux.
Malgré les effets spéciaux à couper le souffle, Damien Chazelle nous délivre une œuvre intimiste toute en sensibilité orientée essentiellement sur le ressenti et la vision du cosmonaute Neil Amstrong entre 1961 et fin juillet 1969.
Connaissant la sensibilité de notre réalisateur Franco-américain, on comprend ce qui explique cette fascination et cette vision quasi chirurgicale du personnage principal, incarné par Ryan Gosling, plus que du sujet technique.
Quand il ne zoome pas sur les yeux d’Armstrong pour en capter l’intensité du moment, la caméra devient littéralement son regard pour mieux nous faire ressentir ses émotions.
On pouvait, bien sûr, s’attendre à un gros blockbuster à l’américaine sur la conquête spatiale comme nos amis yankees savent si bien faire, avec force effets spéciaux, actes héroïques et esprit patriotique fiché fièrement au bout de la baïonnette … il n’en est rien.
Ce n’est pas une vision flamboyante de l’astronaute qui est mise en avant mais plutôt celle presque impudique d’un Ryan Gosling avec ses failles, ses doutes et l’intimité de sa vie de famille.
La conquête spatiale n’est pas non plus glorifiée. Le réalisateur met notamment en lumière les polémiques sociales de l’époque où tout le monde ne comprenait pas forcément pourquoi tant d’argent était mobilisé pour « que l’homme blanc aille sur la Lune » alors que beaucoup déjà était dans la précarité.
Les astronautes eux-mêmes passeraient presque pour des kamikazes tant les sacrifices sont grands, les machines de l’époque peu fiables et fragiles.
Aux États Unis ce film a fait polémique pour le simple fait qu’il n’y a pas la scène où le drapeau américain est planté dans le sol lunaire.Le réalisateur Français de souche a été taxé d’antipatriote et a dû s’en expliquer. (Se justifier ?)
Pour lui, les premiers pas sur la Lune sont « une réussite humaine » et non un exploit national…
Cela me fait directement penser à une film qui jadis avait bouleversé les codes du Western, il s’agit du film Little Big Man, qui montrait un vision beaucoup moins idéaliste de la conquête de l’Ouest.
Souhaitons donc que First Man, le film de Damien Chazelle, révolutionne aussi l’histoire du cinéma américain.