Biographie de Ben E. King
Ben E. King est né Benjamin Earl Nelson le 28 septembre 1938 à Henderson. Ses parents, George et Jennie Nelson, travaillaient dur pour subvenir aux besoins de leurs trois enfants. George, ouvrier agricole, et Jennie, femme au foyer, inculquèrent à leurs enfants des valeurs de travail et de persévérance. La famille Nelson déménage à Harlem, New York, lorsque Benjamin est encore enfant. C’est dans ce quartier vibrant qu’il se sensibilise à la musique (Harlem qui l’inspirera par ailleurs beaucoup dans ses grands succès)
Les Débuts de Ben E. King
Adolescent, Ben E. King s’immerge alors dans la communauté musicale de Harlem, haut lieu de la musique jazz, quartier vibrant, regroupant beaucoup de clubs de jazz où se produisent beaucoup de talents. C’est ainsi qu’il rejoint plusieurs groupes de doo-wop, un genre musical influencé par le gospel et le R&B. Clyde McPhatter, Sam Cooke et Ray Charles l’inspirent particulièrement. En 1958, King rejoint The Five Crowns, un groupe vocal qui deviendra plus tard The Drifters après avoir été découvert par le célèbre producteur George Treadwell.
La succès avec The Drifters
Comme beaucoup d’autres musiciens (Diana Ross ou James Brown par exemple), Ben sera porté par un groupe avant de continuer sa carrière en solo. Avec The Drifters, Ben E. King connaît un succès ennorme. Leur premier grand succès, « There Goes My Baby » en 1959, révolutionne le style du groupe avec des arrangements complêtement nouveaux, utilisant par exemple une section de cordes pour suggérer l’émotion, ce qui n’est pas commun dans le style R&B ou doo-wop classique.. Le groupe signe chez Atlantic Records (maison de disque de Ray Charles par exemple, mais également de beaucoup d’autres artistes noir américain) et King, alors considéré comme l’un des leaders du groupe, contribue au succès d’autres classiques comme « Save the Last Dance for Me » et « This Magic Moment ».
Après un an de tournée avec le groupe The Drifters, des différents contractuels entre George Treadwell et son manager Lover Patterson poussent Ben à quitter The Drifters pour entamer une carrière solo.
La carrière solo et le succès de « Stand By Me »
Un an plus tard, en 1961, Ben E. King enregistre « Spanish Harlem » et « Stand By Me ». Ce dernier devient un classique intemporel de la soul, encore très apprécié aujourd’hui. La chanson, coécrite avec Jerry Leiber et Mike Stoller, atteint le Top 10 des charts américains et sera rééditée en 1986, atteignant de nouveau le sommet des classements grâce à sa présence dans le film du même nom. Ce succès phénoménal a fait entrer le nom de Ben E. King dans l’histoire.
En 1962, King sort « Ben E. King Sings for Soulful Lovers« . Cet album se distingue par ses ballades douces et romantique et son interprétation très puissante en émotion, particulièrement notable dans des morceaux tels « Don’t Play That Song (You Lied) », qui deviendra l’un de ses plus grands succès.
Écrite par l’immense Ahmet Ertegün (producteur pour Ray Charles notamment) et Betty Nelson, les paroles y décrivent comment l’ex-partenaire a brisé le cœur du narrateur par le mensonge, ce qui rend la chanson émouvante par le traitement de ce sujet courant, qu’est l’amour. Ce titre, plus tard repris par Aretha Franklin, témoigne de l’impact durable de la musique de King.
En 1966, Ben E. King qui a sû s’adapters à l’évolution des époques et des styles, s’essaye à un nouveau genre musical avec « What Is Soul ». Cette fois-ci l’album est une exploration de la musique soul pure, avec des morceaux tels que « What Is Soul? » qui mettent en lumière la profondeur et la richesse de sa voix. Cet album solidifie sa place parmi les grands noms de la soul music.
Dix ans plus tard, l’artiste marque son retour avec « Supernatural ». Sorti en 1975, l’album prend une orientation plus moderne et des influences très funks. Cet opus montre sa capacité à s’adapter aux tendances musicales tout en conservant son style vocal distinctif et élégant. Des titres comme « Supernatural Thing, Part 1 » illustrent parfaitement cette nouvelle direction. Ben E King arrive encore une fois à surprendre, en alliant guitares funks et chœurs, tradition et modernité.
En 1991, King sort son dernier album « What’s Important to Me », un projet introspectif qui explore des thèmes personnels et sociaux. L’album montre une maturité artistique et un engagement profond envers sa musique et son public.
Collaborations et rencontres notables de Ben E. King
La carrière solo de Ben E King est également marquée par de nombreuses collaborations. Il travaille avec de grands producteurs comme Phil Spector et Ahmet Ertegün (qui a révolutionné le son de l’Amérique et fondé Atlantic Records). Ses collaborations incluent des duos avec des artistes tels qu’Aretha Franklin et Booker T. Jones, élargissant sa palette et attirant l’attention sur la polycalence de son talent.
Dernières années et héritage
Ben E. King continue à enregistrer et à se produire jusqu’à la fin de sa vie, collaborant avec divers artistes et explorant les nouveaux genres musicaux qui lui sont contemporains. Il meurt le 30 avril 2015 à l’âge de 76 ans au « Hackensack University Medical Center » dans le New Jersey.
Sa contribution à la musique Soul et R&B reste une source d’inspiration pour de nombreux artistes contemporains tels que Gregory Porter qui a récemment repris « Stand By Me » avec Till Brönner, mais encore Seal et ses deux formidables opus consacrés à la musique de genre Soul, prouvant enque que son influence perdure, non seulement à travers ses enregistrements, mais aussi à travers les nombreuses reprises de ses chansons par des chanteurs contemporains.
Biographie de Ben E. King
Ben E. King est né Benjamin Earl Nelson le 28 septembre 1938 à Henderson. Ses parents, George et Jennie Nelson, travaillaient dur pour subvenir aux besoins de leurs trois enfants. George, ouvrier agricole, et Jennie, femme au foyer, inculquèrent à leurs enfants des valeurs de travail et de persévérance. La famille Nelson déménage à Harlem, New York, lorsque Benjamin est encore enfant. C’est dans ce quartier vibrant qu’il se sensibilise à la musique (Harlem qui l’inspirera par ailleurs beaucoup dans ses grands succès)
Les Débuts de Ben E. King
Adolescent, Ben E. King s’immerge alors dans la communauté musicale de Harlem, haut lieu de la musique jazz, quartier vibrant, regroupant beaucoup de clubs de jazz où se produisent beaucoup de talents. C’est ainsi qu’il rejoint plusieurs groupes de doo-wop, un genre musical influencé par le gospel et le R&B. Clyde McPhatter, Sam Cooke et Ray Charles l’inspirent particulièrement. En 1958, King rejoint The Five Crowns, un groupe vocal qui deviendra plus tard The Drifters après avoir été découvert par le célèbre producteur George Treadwell.
La succès avec The Drifters
Comme beaucoup d’autres musiciens (Diana Ross ou James Brown par exemple), Ben sera porté par un groupe avant de continuer sa carrière en solo. Avec The Drifters, Ben E. King connaît un succès ennorme. Leur premier grand succès, « There Goes My Baby » en 1959, révolutionne le style du groupe avec des arrangements complêtement nouveaux, utilisant par exemple une section de cordes pour suggérer l’émotion, ce qui n’est pas commun dans le style R&B ou doo-wop classique.. Le groupe signe chez Atlantic Records (maison de disque de Ray Charles par exemple, mais également de beaucoup d’autres artistes noir américain) et King, alors considéré comme l’un des leaders du groupe, contribue au succès d’autres classiques comme « Save the Last Dance for Me » et « This Magic Moment ».
Après un an de tournée avec le groupe The Drifters, des différents contractuels entre George Treadwell et son manager Lover Patterson poussent Ben à quitter The Drifters pour entamer une carrière solo.
La carrière solo et le succès de « Stand By Me »
Un an plus tard, en 1961, Ben E. King enregistre « Spanish Harlem » et « Stand By Me ». Ce dernier devient un classique intemporel de la soul, encore très apprécié aujourd’hui. La chanson, coécrite avec Jerry Leiber et Mike Stoller, atteint le Top 10 des charts américains et sera rééditée en 1986, atteignant de nouveau le sommet des classements grâce à sa présence dans le film du même nom. Ce succès phénoménal a fait entrer le nom de Ben E. King dans l’histoire.
En 1962, King sort « Ben E. King Sings for Soulful Lovers« . Cet album se distingue par ses ballades douces et romantique et son interprétation très puissante en émotion, particulièrement notable dans des morceaux tels « Don’t Play That Song (You Lied) », qui deviendra l’un de ses plus grands succès.
Écrite par l’immense Ahmet Ertegün (producteur pour Ray Charles notamment) et Betty Nelson, les paroles y décrivent comment l’ex-partenaire a brisé le cœur du narrateur par le mensonge, ce qui rend la chanson émouvante par le traitement de ce sujet courant, qu’est l’amour. Ce titre, plus tard repris par Aretha Franklin, témoigne de l’impact durable de la musique de King.
En 1966, Ben E. King qui a sû s’adapters à l’évolution des époques et des styles, s’essaye à un nouveau genre musical avec « What Is Soul ». Cette fois-ci l’album est une exploration de la musique soul pure, avec des morceaux tels que « What Is Soul? » qui mettent en lumière la profondeur et la richesse de sa voix. Cet album solidifie sa place parmi les grands noms de la soul music.
Dix ans plus tard, l’artiste marque son retour avec « Supernatural ». Sorti en 1975, l’album prend une orientation plus moderne et des influences très funks. Cet opus montre sa capacité à s’adapter aux tendances musicales tout en conservant son style vocal distinctif et élégant. Des titres comme « Supernatural Thing, Part 1 » illustrent parfaitement cette nouvelle direction. Ben E King arrive encore une fois à surprendre, en alliant guitares funks et chœurs, tradition et modernité.
En 1991, King sort son dernier album « What’s Important to Me », un projet introspectif qui explore des thèmes personnels et sociaux. L’album montre une maturité artistique et un engagement profond envers sa musique et son public.
Collaborations et rencontres notables de Ben E. King
La carrière solo de Ben E King est également marquée par de nombreuses collaborations. Il travaille avec de grands producteurs comme Phil Spector et Ahmet Ertegün (qui a révolutionné le son de l’Amérique et fondé Atlantic Records). Ses collaborations incluent des duos avec des artistes tels qu’Aretha Franklin et Booker T. Jones, élargissant sa palette et attirant l’attention sur la polycalence de son talent.
Dernières années et héritage
Ben E. King continue à enregistrer et à se produire jusqu’à la fin de sa vie, collaborant avec divers artistes et explorant les nouveaux genres musicaux qui lui sont contemporains. Il meurt le 30 avril 2015 à l’âge de 76 ans au « Hackensack University Medical Center » dans le New Jersey.
Sa contribution à la musique Soul et R&B reste une source d’inspiration pour de nombreux artistes contemporains tels que Gregory Porter qui a récemment repris « Stand By Me » avec Till Brönner, mais encore Seal et ses deux formidables opus consacrés à la musique de genre Soul, prouvant enque que son influence perdure, non seulement à travers ses enregistrements, mais aussi à travers les nombreuses reprises de ses chansons par des chanteurs contemporains.