Elvis Presley comme vous ne l’avez encore jamais vu au cinéma dans un nouveau biopic
Sorti en salle ce mercredi, le nouveau biopic sur la vie d’Elvis Presley défraie la chronique.
La sensibilité et la richesse de l’interprétation d’Elvis Presley par Baz Lurhmann donne le frisson : « Nous sommes à l’hôtel international de Las Vegas en 1969, Elvis ne sait pas encore qu’il est dans une cage dorée. »
Prisonnier du terrible Colonel Parker (son agent-bourreau, Sinatra lui aussi, a eu le sien, excepté qu’Elvis restera toute sa vie sous la pression psychologique du terrible Colonel d’opérette).
Elvis, règle lui-même les arrangements de sa future et fabuleuse entrée sur scène, heureux d’avoir derrière lui 40 musiciens ! Et quand, quelques jours plus tard, « The King« , alias le jeune Austin Butler arrive sur scène, devant une salle comble, avec la fameuse tenue de cuir blanc, clous et lanières à pampilles, il est carrément « sexy » et la magie opère, les détracteurs n’ont qu’à bien se tenir.
Et lorsque le jeune Elvis regarde le ciel en chantant, comme ses modèles du blues noir pauvres et ghettoïsés, on comprend pourquoi il a bouleversé l’Amérique de la fin des années 50 : frisson !
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Il faut le dire, à la barbe des hagiographes de la dernière heure, l’interprétation aux allures « Netflix style » d’Austin Butler est un bain de jouvence pour l’image parfois ternie de ce fabuleux interprète et homme de scène qu’était Elvis Presley.
Même à la fin de sa longue mise en demeure américaine, quand ses joues sont rondes et que ses tenues extravagantes à la Liberace le boudinent, le « Elvis » signé Baz Lurhmann reste digne et habité par sa musique…
Ce film fera pour Elvis, auprès de nouveaux publics, ce qu’aucun livre ni émission de télévision ne fera pour pérenniser cet incroyable artiste.
Enfin, une dernière chose ! À l’époque où les superproductions américaines ne sont plus des films, mais des « attractions cinématographiées », vous avez là, encore une fois, une histoire, un point de vue, un film à voir absolument sur grand écran, car Claude Lellouch le disait très bien à notre micro :
« le cinéma cela ne se regarde pas sur une télévision, et encore moins sur un ordinateur ou un téléphone, il faut aller dans les salles obscures ! »