Biographie de Bobby Darin, chanteur et acteur américain
La vie et la carrière de Bobby Darin, chanteur et acteur américain
Bobby Darin est l’exemple type du chanteur vendu par sa maison de disques comme l’idole des teen-agers, avec des tubes aussi nuls que « Splish Splash », pour finalement se révéler comme un merveilleux Crooner, amoureux des Big Bands , des arrangements sophistiqués, devenant peu à peu un vrai show man dans des cabarets tels que le Copacabana de New-York !
Walden Robert Cassotto, né dans le Bronx à New-York en 1936, n’a pas eu une vie mais un roman-photo : d’abord son père meurt avant qu’il vienne au monde, à huit ans il est atteint de rhumatisme articulaires, puis il apprend qu’il est un enfant illégitime pour finalement découvrir, à 32 ans, que sa sœur n’était pas sa sœur, mais sa mère !
Le petit Walden fera cependant des études scientifiques tout en apprenant la guitare, la batterie et le piano. Après avoir chanté dans quelques clubs New-yorkais, il répond à l’appel d’un copain introduit dans le milieu du disque pour se lancer en tant que « Teenage idol ». Pour cela il fera comme bon nombre d’immigrés, il anglicisera son nom de scène en prenant le pseudo de « Bobby Darin », en 1956. Après quelques ratés, il trouve le succès en 1958 avec un rock débile intitulé « Splish Splash », composé sur un coin de table. Les choses vont s’arranger avec un autre succès intitulé « Dream lover », puis carrément s’améliorer quand dans son premier album intitulé « That’s all » il reprend « Mack the knife », standard déjà repris auparavant par le célèbre Louis Armstrong. Contre toute attente cette version « swing – crooner » va être en tête dans des hit-parades et obtenir un Grammy Award en tant que disque de l’année. C’est alors qu’entre deux tournages de films (tels que « la Diablesse en collants roses de Georges Cukor avec Sohia Loren), Bobby Darin enregistre avec un big band des standards tels que « La mer » de Charles Trénet, dans une version anglaise (bien avant Georges Benson !) mais aussi des titres de Ray Charles ou Nat King Cole. Ce matériau Crooner le conduira à se produire en concert avec un grand orchestre, venant ainsi régénérer la tradition des années 40 !
En 1968, comme Sammy Davis Jr., Bobby Darin s’engagera pleinement dans la campagne présidentielle de Robert Kennedy et ressortira très affecté de l’assassinat de ce dernier. Après une sorte d’exil volontaire il sortira un album bizarre intitulé « Born Walden Robert Cassotto » émaillé de poèmes et de discours politiques ! Après avoir animé quelques shows TV dans les années 70, Bobby Darin succombera à une opération du cœur en 1973.
Il entrera cependant au temple du rock, le Rock’n’roll hall of fame en 1990.
Discographie de Bobby Darin
1958 : Splish Splash
1958 : Queen of the Hop
1958 : Mack the Knife
1959 : Plain Jane
1959 : Dream Lover
1960 : Beyond the Sea (d’après La Mer de Charles Trenet)
1960 : Won’t You Come Home Bill Bailey?
1961 : You Must Have Been a Beautiful Baby
1962 : What’d I Say?
1962 : Things
1963 : More
1963 : You’re the Reason I’m Living
1963 : 18 Yellow Roses
1965 : Venice Blue (Que c’est triste Venise)
1966 : If I Were a Carpenter
1966 : Mame
1967 : A Simple Song of Freedom
1967 : Bobby Darin Sings Doctor Doolittle
1968 : Bobby Darin Born Walden Robert Cassotto
1969 : Commitment